Demain quelle pension ?

Pension : le belge est mal payé en retour

Lorsque quelqu’un dit: “je prends ma pension”, cela veut dire, d’abord et avant tout: “je cesse de travailler et je touche une pension légale”. La pension légale, c’est le premier pilier du système belge des pensions, qui en compte quatre: la pension légale, les pensions libres collectives, les pensions libres individuelles et les placements.

C’est le socle de base de la pension. Un socle dont on peut dire énormément de choses, à commencer par le fait qu’il ne brille ni par la générosité, ni par la transparence, ni par la convivialité. Heureusement, les choses ont sensiblement évolué ces dernières années, mais il reste encore énormément de pain sur la planche.

La générosité : une étude réalisée l’an dernier par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a montré que les pensions légales belges sont parmi les plus faibles de l’OCDE. Alors que, comme chacun sait, la Belgique est un des pays où la fiscalité et surtout la parafiscalité, c’est-à-dire l’ensemble des taxes et redevances obligatoires perçues au profit de personnes publiques ou privées autres que l’État et les collectivités locales, sont parmi les plus lourdes au monde. En clair, le belge paie beaucoup de charges sociales et est maigrement récompensé.

La transparence : il arrive encore que des retraités voient soudain leur paiement mensuel amputé pour une raison, certes généralement valable sur le plan administratif, mais qui pose problème dans la forme: on retient d’abord, on explique après. Et si on explique après, c’est souvent parce que le retraité concerné a décroché son téléphone pour demander: “et alors?” En fait, tout est dans tout. Tant qu’au sommet de la hiérarchie de l’Office national des pensions (ONP) on n’aura pas décidé une fois pour toutes d’opter franchement pour la transparence, ce genre de pratiques se poursuivra. Ainsi, c’est un secret de polichinelle, ce n’est que contraints et forcés que les dirigeants de l’ONP publient un rapport annuel. Et leur objectif, ils s’en cachent à peine, est qu’il ait le moins de lecteurs et suscite le moins de questions possible.

La convivialité c'est peut-être ce qui a le plus changé ces dernières années. On le voit sur le terrain, en premier lieu au rez-de-chaussée de la fameuse “tour des pensions”, face à la gare du Midi à Bruxelles, où l’accueil a fait de grands progrès. Il est enfin à la hauteur. On le voit aussi sur le site internet de l’Office, où l’on trouve toute une série d’informations facilement accessibles, notamment un calculateur qui, enfin, permet à toute personne de 18 à 64 ans d’évaluer aisément le montant de sa pension légale - même son montant net! - en répondant à quelques questions élémentaires. Il ne faut plus être licencié en mathématiques pour l’utiliser. Attention toutefois, il faut connaître son dernier salaire brut (ou ses derniers salaires bruts si l’on a fait une carrière salarié-indépendant). évidemment, il ne s’agit que d’une évaluation, mais la marche à suivre est d’une convivialité d’autant plus surprenante qu’en coulisse le calcul ne doit pas être simple.

L’ONP paie chaque mois leur pension légale aux salariés et aux indépendants retraités que compte le pays, soit 1.750.000 personnes environ. Au total, cela représente un budget de 16,5 milliards d’euros, dont la plus grande partie (14,4 milliards) va aux pensions des travailleurs salariés.

En moyenne, le retraité salarié touche un peu moins de 10.000 euros par an, soit quelque 850 euros par mois. Mais la retraitée salariée doit se contenter de la moitié. En moyenne, l’indépendant salarié touche 4.885 euros par an, soit un peu plus de 400 euros par mois et, une fois encore, l’indépendante retraitée doit se contenter de la moitié. Mais beaucoup de salariés et d’indépendants ont fait ce qu’on appelle une “carrière mixte”. Dans ce cas, ils touchent davantage. Il n’empêche: au vu de ces chiffres, qui correspondent à des montants mensuels fort proches du revenu d’intégration sociale, le message doit être clair: il ne faut pas compter sur sa seule pension légale. S’il est encore temps, il faut épargner dans le cadre des trois autres piliers;et s'il est trop tard : il faut continuer à travailler

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